Valérie Giovanni | Biographie
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Depuis mes études universitaires, je n’ai cessé de tendre par mes expériences et ma formation à un décloisonnement disciplinaire constant. L’idée de lien dans tout ce qui m’anime est comme chevillé au corps. Ce que j’apprends, ce que je fais, ce que je crée, ce que je vis et cela quel que soit le domaine est un process intellectuel dans lequel je m’inscris depuis toujours.

En tant que plasticienne et après avoir exploré le champs plastique de la peinture, du dessin, et de la sculpture, j’ai petit à petit affirmé les véritables enjeux de mon écriture de création. C’est ainsi qu’il y a 4 ans je suis rentrée dans une réflexion plus interactive de l’œuvre d’art, et j’ai commencé à poser les bases d’une approche plastique tournée vers l’expérience d’appropriation. De fait, l’humain est devenu le cœur pour ne pas dire le sujet de ma recherche d’interface plastique.

Dans cette démarche j’ai réalisé une première œuvre « OSMOS C » en 2016 présenté au Palais de la découverte à Paris en 2017. À travers ce dispositif interactif, j’ai proposé au visiteur, un environnement, avec un contenu sensible. Le visiteur devait appréhender de manière « vocalo-moteur » cet espace proposé afin de se l’approprier. La proposition tenait dans la contrainte d’utiliser sa voix pour générer de la forme.
L’interaction permettait d’actualiser cet environnement qui se « présentait » en temps réel à son nouvel auteur. Cet environnement faisait office de réalité temporaire pour son visiteur.

Cette première œuvre m’a permis de fabriquer mon propre outil de création, un dispositif de matérialisation de la voix humaine, que j’appelle un « révélateur ». Ce révélateur allait bientôt me permettre de penser une œuvre qui pouvait répondre aux enjeux de ma réflexion.
Là où l’œuvre est un point de réflexion, un lieu d’expérience où l’humain, dans sa participation au travail de l’artiste devient un « dispositif » propre de représentation.